📚 The Garden Of Words
Takao est un jeune lycéen qui rêve de devenir cordonnier. D’un naturel mélancolique, il va souvent chercher l’inspiration dans un jardin japonais. Il y fait la rencontre d’une mystérieuse femme Yukino. Bien que plus âgée que lui, Yukino apprécie la compagnie de Takao. Ils se retrouvent plusieurs fois dans le même jardin et finissent par faire connaissance…
Sorti en 2013, The Garden Of Words est le quatrième film de Makoto Shinkai, le dernier avant que le cultissime Your Name ne le propulse au rang de “nouveau Miyazaki”1, mais aussi son film le plus beau visuellement, et celui que je prends le plus de plaisir à revoir.
Le livre des mots
Bien que le livre soit écrit par Makoto Shinkai, il n’est pas l’origine du film, mais une adaptation qui lui a été commandée à postériori. Le tronc de l’intrigue reste le même, mais certains évènements et personnages sont approfondis. Parfois, cela se fait de manière maladroite, comme le frère de Takao, dont la jalousie envers sa petite amie est une émotion bien étrange, que cela soit en terme narratif, ou de caractère.
Pluie * Ampoule au pied * Dieu tonnant
Chaque chapitre est narré en troisième personne du point de vue d’un nouveau personnage, indiqué dans le chapitrage. Un haïku est aussi associé à chaque chapitre, et ceux-ci se concluront par une note explicative (que j’ai pu retrouver dans la version US, donc venant de l’auteur et pas du traducteur) donnant du contexte autour de l’écriture de celui-ci.
Quand moi aussi, j’aurai appris à marcher…
Mais surtout, cette nouvelle narration interne permet de mettre de vrais mots sur les émotions que ressentent nos deux protagonistes principaux et l’on trouve enfin la réponse à leurs désirs, sentiments, et même à leur avenir… au dépit du mystère que le film entretenait à la manière d’un In The Mood Fod Love de Wong Kar-Wai. L’ambiance douce et mystérieuse du film laisse alors place à une nouvelle manière de voir l’histoire.
Un livre qui plaira aussi aux non-Japanophiles, ma mère l’ayant dévoré d’une traite.
Référence au réalisateur du studio Ghibli, Hayao Miyazaki, auquel beaucoup de critiques cinémas cherchent un successeur dès qu’un film d’animation Japonaise assez grand public arrive à envouter le public Français. ↩︎