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🎬 Godzilla: King of the Monsters

Ici…j’ai décroché.

Titans partout, humains nul part

Lorsque j’écrivais que le film Godzilla de 2014 pouvait passer pour un drame familial, je ne plaisantais pas, tant le drame vécu par cette famille (un membre perdu dans un accident, le besoin de réponse, un deuil difficile,…) paraissait proche du réel dans la manière de raconter, malgré tout le grandiose qui pouvait enrober la chose.

Dans ce film, clairement, on s’en fout. Pendant une minute, le film laisse penser que le père est absent pour une bonne raison, mais il revient de suite après car…sa femme et sa fille ont été enlevées par des éco-terroristes, et vont libérer les titans pour détruire l’humanité. Rien que ça!

Au milieu de cette guerre de titans, les vies humaines tombent comme des mouches, et les moyens de transport explosent dans tous les sens pour bien nous rappeler qu’on ne plaisante pas avec la nature.

Un film de Godzilla, par Godzilla, avec Godzilla, pour Godzilla, réalisé par Godzilla

Même si un film porte son nom, le monstre titulaire n’a pas à être le protagoniste, ce qui est une approche que j’apprécie, et le reptile savait se faire discret dans le premier film. Cette fois-ci, il est partout, tout le temps, et a aussi le droit à son arc narratif d’échec, d’alliance,… Mais au final, tout cela sonne creux, comme le délire éco-terroriste (qui ne va pas bien loin non plus), et ne reste que l’action pour passer un bon moment.

Seule consolation?

Le thème musical de Ghidorah, par Bear McCrary, qui reprend le Sutra du Coeur.


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